La colle Cléopâtre est dans mon Top 10 des odeurs surannées.
J’ai dû utiliser plus de cette colle en la mangeant qu’en collant des polycopiés distribués par Monsieur l’Instituteur sur mes pages de cahiers. Il faut bien dire que son délicieux parfum d’amande était un appel à l’ingurgitation. Et l’ergonomie de son petit pot rond muni de sa délicate spatule devait être vicieusement étudiée pour cela. Mon cerveau reptilien est à tout jamais marqué par cette odeur, une des premières de mon enfance (avec la sciure de l’atelier de mon grand-père).
J’aurais dû redoubler pour pouvoir sentir plus de colle Cléopâtre. Notez au passage qu’une scolarité qui commence en sniffant de la colle a en elle tous les ingrédients du gros fiasco.
Faut donc pas s’étonner.