[pɛʁɔnɛl] (fem. CON.)
La péronnelle aime à pérorer. C’est un fait. Et plus la péronnelle pérore plus elle devient décor. La péronnelle picore, elle va de ci de là minauder quelques idées banales dont elle aimerait nous faire croire qu’elles ne sont pas si niaises. Mais las, la péronnelle nous lasse avec ses fadaises qui n’ont même pas l’ultime vertu de la mettre mal à l’aise.
Notons que la langue surannée a toujours le délicieux égard de traiter la gent féminine avec des mots révérencieux. Pour un homme, péronnelle se dit « importun ». Voire « con ».