[kɔ̃te flœʁɛt] (gr. verb. AMOU.)
Conter fleurette date du temps des billets doux à l’encre de Chine, quand prendre la plume avait une force, quand le bel orthographe faisait minauder tout autant que le beau parler. Autant dire qu’il s’agit d’une autre époque voire d’une autre planète.
Aujourd’hui on pécho à coup de 06 à la syntaxe martienne et un émoticône remplace le papier parfumé pour la subtilité. La fleurette a bel et bien fané. Conter fleurette s’en est allé, peut-être est-il caché dans une prairie ensoleillée, peut-être est-il occis par Monsanto et la télé-réalité qui n’ont que faire du temps d’avant.
Viens mignonne, allons quand même voir si la rose qui ce matin avait déclose, etc.