[la pətit ʁɛn](n.f. CYCL.)
La petite reine à tout ce qu’il faut pour gagner haut la main ses galons surannés. Douce et métaphorique, affectueuse et révérencieuse, tendre et terriblement exigeante, fleur et despote à la fois, la petite reine est d’une époque de respect de l’effort que la triche organisée et l’odeur écœurante du pognon mal gagné n’avaient pas encore abîmée.
Car oui, les asthmatiques testostéronés à l’insu de leur plein gré lui ont mis bien des bâtons dans les roues à cette gracile ingénue. Ces abrutis avides ont esquinté ces jours, ceux de « quand on partait sur les chemins quand on partait de bon matin à bicycletteuhhhh🎶 »; et pour un peu ils nous auraient fait manquer notre rendez-vous avec la belle Paulette.
Et avec ça, notre XXIᵉ siècle efficace en concepts et créatif en wording a achevé le tableau en lançant des VLS (Vélos en Libre Service) sur des voies cyclables, en permettant à des mobilités douces de prendre des chemins qui ne sont plus de traverses, en planifiant dans des Plans de Déplacements Urbains (PDU) une part belle aux deux roues. Je ne m’en plains pas. Mais je continuerai à dire la petite reine. C’est non négociable.
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