Les bonbons à la violette [le bɔ̃bɔ̃ a la vjɔlɛt]

[le bɔ̃bɔ̃ a la vjɔlɛt] (n.m. plur. CONFIS.)

Dans la catégorie des friandises surannées, voici venir l’atout sucré de mon arrière-grand-mère, la petite douceur au goût unique, l’argument majeur pour arrière-petit-fils remuant en fin de repas : les bonbons à la violette.

Les bonbons à la violette sont précieusement cachés dans une boîte en porcelaine elle-même placées en haut du buffet pour qu’aucun garnement ne puisse y accéder. J’ai le droit d’en attraper un délicatement si j’ai bien mangé et que je me tiens sage pendant que les grands prennent le café. C’est un, et pas deux. Mais je sais bien qu’elle laisse la boîte à ma portée pour que je puisse en chaparder un deuxième car elle m’a fait un clin d’œil. Les bonbons à la violette c’est notre petit secret complice.

Ils ont disparu en même temps que mon arrière-grand-mère. Ils étaient nés tous deux au XIXᵉ siècle, ils avaient bien le droit de se reposer un peu. On m’a dit qu’on pouvait en trouver du côté de Toulouse. J’irai voir ça un de ces jours.

 

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