[ètre dublepat é pataSô] (loc. comp. KIF-KI.)
Fy et Bi ont eu leur petit succès au temps suranné du cinéma muet.
Fy et Bi ont eu leur petit succès au temps suranné du cinéma muet.
« Encore un instant je vous prie, Monsieur le bourreau » laissera en explicit une comtesse du Barry pas tout à fait prête à perdre la tête à cette époque où l’abbaye de Monte-à-Regret décolle la cafetière pour un oui pour un non.
La critique de mœurs et l’observation acérée des travers de leur époque par les concepteurs spontanés de la langue surannée a souvent fait éclore de savoureuse expressions au succès certain avant de chuter dans l’abîme oublieux.
Longtemps avant que les travaux d’Alois Alzheimer ne fassent passer son nom à la postérité en le donnant à la perte de capacités des anciens¹, le radotage de grand-maman qui perdait un peu la boule en ressassant à l’envi ses aventures du bon vieux temps faisait facilement l’objet d’une remarque discographique : le disque est rayé.
L‘échantillon burlesque des clowns, la démonstration de force des acrobates, l’avant-goût de la férocité des fauves de la ménagerie, l’entre-aperçu de cette attraction unique au monde venue spécialement des Amériques, sont offerts aux habitants ébahis par les saltimbanques lors de leur parade pré-spectacle.
On se fait généralement engueuler comme du poisson pourri avant d’avaler son poussin, expression dont la construction laisse présager un triste sort pour la bestiole à plume (qui plus est sans préciser si elle était encore vivante au moment de l’ingurgitation). D’où une certaine surprise à l’usage.
Guignol n'est pas celui qui fait le mieux le Guignol puisqu'il s'agit de faire le clown.
Attention ! Derrière toi ! Le gendarme !
Qu’il soit né gone de la Croix-Rousse, poulbot de la rue Lepic, minot du Panier ou drôle de n’importe où, l’enfant des années surannées l’a hurlé. À s’en époumoner. Parce que Gnafron n’a pas mérité de finir en prison pour cause de tronche rougie au Beaujolais ou quelque autre peccadille.