Catégorie : Classé X

Olé-olé [ole ole]

Fig. A. Olé olé au cabaret.

[ole ole] (AUDA. OLÈ. CORRID.)

Il est des expressions qui, à elles seules, dégagent un parfum de scandale feutré, un léger frisson d’interdit, une promesse de regards appuyés et de joues qui rosissent. Olé-olé est de celles-là.

Ne pas avoir les pneus les plus gonflés du peloton [ne pa avwar le pnø ply gɔ̃fl dy pəlotɔ̃]

Fig. A. Cycliste.

[ne pa avwar le pnø ply gɔ̃fl dy pəlotɔ̃] (CYCL. PHANT. SABR.)

Dans le grand tour de la vie où chacun mouline à son rythme il est des compétitrices dont l’équipement est plus aérodynamique que d’autres dont les atours attirent.

Si l’on prête aisément au peloton ses mollets affûtés et son goût pour les échappées belles, ses chutes à l’arrière, son pot belge et ses piqûres revigorantes reçues à l’insu de son plein gré, il est aussi une analogie plus charnelle qui s’invite parfois dans la conversation.

Remettre le couvert [remètre le kuvèr]

Fig. A. Un premier service avant de remettre le couvert.

[remètre le kuvèr] (loc. olé. SEX.)

Arts de la table et bonnes manières règnent en maîtres en ces temps désormais surannés où l’on dit encore bonjour à la dame sans mettre ses doigts dans son nez. Plus encore, la politesse considère alors de bon goût de remettre le couvert lorsque tel prétendant est allé présenter ses hommages à Madame la marquise et que cette dernière semble satisfaite mais non repue par la galanterie.

Bite à Jean-Pierre [bit a Zanpjèr]

Fig. A. Jean-Pierre. Circa 1968.

[bit a Zanpjèr] (arg. polic. MATR.)

LES CHAGRINS y verront un symbole érigé en hommage à la virilité supposée nécessaire au maintien de l’ordre républicain.