[âpzé de la ɡurmèt] (gr. nom. SNOB.)
Il est extrêmement étonnant de constater qu’une expression peut s’avérer surannée alors qu’elle est composée d’un nom qui stagne tranquillement au stade du ringard¹.
Il est extrêmement étonnant de constater qu’une expression peut s’avérer surannée alors qu’elle est composée d’un nom qui stagne tranquillement au stade du ringard¹.
La question du statut de titulaire (ou non) de la fonction publique française étant l’un des piliers de l’ordre social, de la pensée politique, et des principes économiques qui régissent le pays de la langue surannée, il ne parut jamais iconoclaste à quiconque que les auxiliaires féminines de police chargées du contrôle du stationnement sur la voie publique jouissent d’une dénomination particulière, désormais regrettablement désuète.
Si la créativité linguistique s’exerce de façon aussi pointue dans le domaine de la bagatelle que celle que nous allons étudier, c’est bien qu’il existe un tabou à nommer directement ce qui relève de l’exercice luxurieux avec les mots du quotidien.
C‘était l’époque où l’on roulait en Ferrari, une blondinette rieuse assise à nos côtés, cheveux au vent¹, dans l’insouciance absolue que procurait l’immaturité de nos quatre ans. Parfois l’on choisissait le cochon rose, parfois le soucoupe volante, plus rarement le gros Donald vachement mal imité qui nous fichait la trouille. Jamais, bien entendu, le ridicule vélo fixé à la va-vite sur le disque du manège.
Dans la litanie des comportements devenus surannés pour cause de réalisme moderne, de rentabilité, de taux d’intérêt et autres billevesées à pourcentages, il en est un qui manque plus cruellement que les autres.
L‘oxymore érotique qui se profile dans les lignes qui suivent prend le contre-pied de la définition du coureur de prétentaine. Il sera donc nécessaire de connaître la réputation de chaud lapin du gonze en question pour comprendre l’ironie sous-jacente de la réunion en une seule expression du traînard et de la pétulance.
C‘est bien connu (au temps du suranné s’entend), toutes les femmes de Blois sont rousses et acariâtres. Ce qui pose un problème d’ampleur. Car la préfecture de Loir-et-Cher compte tout de même quarante cinq mille âmes et si plus de vingt deux mille et quelques d’entre elles (les femmes) sont rousses et acariâtres, les vingt deux mille et quelques restantes ne peuvent vivre avec des grincheuses.
De mémoire de vieux con suranné, l’expression qui va nous occuper ici n’est plus utilisée depuis la Rome antique, si ce n’est par Ronsard dans le Discours à la Reine (ce qui fait tout de même un bail).
Armand Jean du Plessis de Richelieu avait créé l’Académie française pour régler la langue française, la rendre pure et compréhensible par tous¹.
Le cardinal pouvait-il imaginer qu’aux compétences des quarante membres de la docte institution, il faudrait un jour ajouter celle de clabaudeurs refourguant leur camelote ?