[avwar ên‿ èr de döz‿ èr] (loc. moq. FRIM.)
QUAND L’ATTITUDE est outrancière, quand le benêt s’imagine matador et parade comme s’il avait déjà en poche les deux oreilles et la queue, il est temps de fesser l’impudent d’une formule légère.
QUAND L’ATTITUDE est outrancière, quand le benêt s’imagine matador et parade comme s’il avait déjà en poche les deux oreilles et la queue, il est temps de fesser l’impudent d’une formule légère.
C‘EST UN COMBAT SANS MERCI qui a longtemps opposé deux courants sur la nature de l’expression être dur de la feuille. Et, pour une fois, ce n’est pas celui tenant des principes de la puissante église romaine qui l’a emporté, cas suffisamment rare pour être signalé ici.
Si les manières sont louées dans les temps surannés lorsqu’elles s’avèrent bonnes, elles peuvent aussi se retrouver gaussées quand elles sont faites.
Les chercheurs datent de 1937 et du succès des trémolos de Jeanne Aubert, l’apparition dans le langage du quotidien de mon cul sur la commode.
L’empressement bien nécessaire au combat (sous peine de se faire occire par l’ennemi toujours en quête d’un mauvais coup) est devenu au fil des grande conquêtes de la non moins Grande Muette une valeur cardinale du comportement militaire au point de se voir affublé d’une expression traduisant son caractère impérieux.
Le bidasse ceinturé par la conscription obligatoire des années surannées ne pouvant laisser libre cours à ses sens fut l’un des plus imaginatifs en matière de langage imagé.
Si une sagesse proverbiale dénigrant le têtu professe qu’on « ne saurait faire boire un âne qui n’a pas soif » (vous noterez cependant que l’animal est chargé de bien des défauts en sus de son bât car ni la souris ni l’éléphant déjà désaltérés n’y reviendraient eux non plus), une erreur trop souvent commise fait de boire en âne l’expression s’appliquant au bruyant s’abreuvant.
Le pêcheur pourra témoigner de la vigueur de l’appât. Il est de ceux qui savent le combat résolu de la larve pour ne pas finir gobée par la truite, empalée sur un crochet de métal.
Souvent le bavard lasse. Pour peu qu’il exerce sa logorrhée au petit déjeuner d’un lendemain de goguette, il irrite.