[kase tʁwa pat a ɛ̃ kanaʁ] (exp. BASSE-CO.)
Ce pourrait être la preuve d’un certain sadisme du suranné que ses détracteurs novlangue recherchent avec avidité. Ce pourrait, mais ce n’est pas.
Casser trois pattes à un canard relève plus de l’imagerie allégorique dont se repaît le langage suranné que de la barbarie sur animal de basse-cour.
Et ce d’autant plus que l’expression s’emploie généralement en négatif : on dira volontiers que « ça ne casse pas trois pattes à un canard » plutôt que l’inverse. Mettez vos bottes on va faire un tour dans les prés et la basse-cour.