[sâtir le triko] (loc. correc. FESS.)
L‘enfant des années surannées a senti le tricot.
Pour aussi précieux et maniérés qu’ils l’aient été, les temps surannés ont parfois fait dans la grosse caisse et le comportement potache.
Lorsque le gêneur trop collant n’a pas saisi la nuance d’un propos éloignant, lorsque l’envoyer sur les roses n’a pas suffi à s’en débarrasser s’il est un prétendant, il ne demeure plus qu’une formule susceptible de l’éconduire.
Pour survivre aux temps durs qu’étaient ceux des années de la peste, des pulls à col roulé qui grattent, de la bête du Gévaudan, des lignes à copier cent fois pour participe passé mal accordé, mieux valait ne pas être mou du genou.
C‘est au Moyen-Âge moqueur qui ne respecte pas l’article de la convention moderne interdisant de se gausser d’un physique disgracieux que surgit l’expression être fait comme un meneur d’ours.
Elle est ainsi cette époque, ricaneuse pour un clopin-clopant, brocardeuse pour une bosse dorsale.
— Écrire mort aux vaches sur les vespasiennes n'empêche pas de changer l'eau des olives. ❞