Catégorie : Faits divers

Lécher de la groseille de zouave [léSé de la ɡrozèj de zwav]

Fig. A. Zouaves préparant la popote.

[léSé de la ɡrozèj de zwav] (loc. milit. ALCOO.)

Cela pourrait passer pour une forme de concupiscence de la chair attisée par l’uniforme de l’infanterie légère de l’Armée d’Afrique (car l’on sait tout le pouvoir sur les sens que portent le galon et l’épaulette).

Tailler une basane [tajé yn bazan]

Tailler une basane

Fig. A. Généraux serrant la main.

[tajé yn bazan] (loc. salut. VOY.)

Qui a vu du pays sait que les conventions du salut diffèrent selon les latitudes.

Entre l’inclinaison du buste et le bisou esquimau, entre le viril serrage de louche et les deux, trois, quatre bises effleurantes ou sonnantes et mouillées il y a de sensibles différences qu’il faut appréhender pour éviter le quiproquo.

Être un Jean Ridoux [ètr ê Zâ ridu]

Être un Jean Ridoux

Fig. A. Le bedeau carillonnant.

[ètr ê Zâ ridu] (loc. moq. ÉGLIS.)

Quand elle était encore au centre du village, cernée par le Balto et la mairie républicains, l’église prenait soin de ses paroissiens les moins bien dotés côté jugeotte en leur confiant de menues tâches comme balayer la sacristie ou sonner l’angélus.

Quiz Suranné spécial animaux [kiz]

Nos amies les bêtes ont aussi leurs expressions surannées. Souvent, elles les mettent en scène pour mieux cacher les travers humains. Âne, loup, ours, truie… saurez-vous leur rendre leur expression et gagner 1 Bon Point Mot Suranné ?

Fig. A. Nos amies les bêtes.

Avoir du vice dans la toupie [avwar dy vis dâ la tupi]

Fig. A. Têtes blondes et toupies.

[avwar dy vis dâ la tupi] (loc. vic. MALI.)

Alors qu’il n’y avait a priori aucune raison de remettre en cause l’innocence d’une sage tête blonde s’escrimant à contredire la loi sur l’équilibre d’un corps en mouvement, en l’occurence celui de sa toupie de fer blanc, la langue surannée a tenu à mettre son grain de sel dans la partie.

Chanter la péronnelle [Sâté la pérònèl]

Fig. A. Des chanteurs de Mexico.

[Sâté la pérònèl] (loc. dépréc. BÊT.)

Bien entendu qu’on a chanté les Parisiennes, leur petit nez et leurs chapeaux. Et plus d’une fois. Évidemment qu’on a chanté les Madrilènes qui vont aux arènes pour le toréro. Tout comme les Norvégiennes, filles du Nord qui ont le sang chaud¹.

Faire le bon apôtre [fèr le bôn- apotr]

Fig. A. Quelques apôtres et un bon apôtre au souper.

[fèr le bôn- apotr] (loc. comport. TRAH.)

Cest précisément le jeudi 2 avril 33 après un dernier souper demeuré historique que faire le bon apôtre va surgir comme expression d’un comportement pour le moins déplacé puisqu’il consiste à se comporter en traître.