[pataSòné dâ sa tèt] (loc. raison. BÊT.)
Si la vitesse en quoi que ce soit, et singulièrement en déplacement, n’était pas une condition d’exécution dans les temps surannés, le mou du genou, le lent en tout, n’en était pas pour autant loué.
Si la vitesse en quoi que ce soit, et singulièrement en déplacement, n’était pas une condition d’exécution dans les temps surannés, le mou du genou, le lent en tout, n’en était pas pour autant loué.
Si elle célèbre une fois par an l’arrivée des rois mages en l’étable où babille alors un nouveau né qui marquera durablement son siècle et les suivants (mais ceci est une autre histoire), la galette est aussi utilisée quotidiennement dans diverses expressions en ces temps marqués du sceau d’une créativité linguistique effrénée.
Alphonse n'est pas un prénom comme les autres. Dans les temps surannés il est en effet synonyme de gigolo.
Si l’une des expressions ultimes de la virilité¹ consiste à faire savoir que l’on n’est pas en sucre (notamment en cas d’épisode pluviométrique majeur et de refus d’utilisation du parapluie), on retrouve paradoxalement du saccharose dans l’expression de la pose affectée que prendra la mijaurée dans son rôle, attitude féminine par essence².
Si l’étalage ostentatoire de ses qualités supposées (et bien souvent largement surestimées) remonte à la préhistoire où, déjà, celui qui avait le plus de poils et grognait plus que les autres passait pour un cador, on peut dire que la frime a connu elle aussi un essor particulier lors de la révolution industrielle.
Facilité et rapidité conjuguées auraient pu logiquement se mesurer en une unité mêlant degré et mètres par seconde.
Puisque dans les arts émérites fournisseurs officiels d’allusions dithyrambiques pour la langue surannée, l’on trouve tout en haut celui du marmiton, c’est en cuisine que l’expression d’une excellence travaillée avec le plus grand sens du détail va voir le jour.
Ainsi en est-il en France, pays gastronome à la langue bien pendue.
C'est Judas Iscariote qui donna le premier tuyau de l'histoire. Ainsi le veut la tradition.
Pour autant sympathique que soit le plombier, honorant toujours ses rendez-vous à l’heure dite avec le sourire¹ qui plus est², ce n’est pas à son professionnalisme que la langue désuète doit l’expression donner un tuyau.