[kòm dirè lotr] (loc. laud. NAPOL.)
La majuscule change tout. Signe capital d’une majesté peu commune, elle traduit le profond respect donné à la parole de l’auteur lorsqu’elle débute son surnom dans l’expression comme dirait l’Autre.
La majuscule change tout. Signe capital d’une majesté peu commune, elle traduit le profond respect donné à la parole de l’auteur lorsqu’elle débute son surnom dans l’expression comme dirait l’Autre.
Il est certain que l’art consommé du calembour de l’époque surannée ne connaîtra jamais une telle heure de gloire dans une époque moderne où il est impérieux de maîtriser ses éléments de langage (EDL) avant de se risquer à prendre la parole.
Même dans son expression d’une forme affirmée de mépris pour le propos lénifiant d’un interlocuteur, la langue surannée fait montre d’une certaine délicatesse qu’elle teinte d’ironie pour bien se faire comprendre.
En 1789, parmi les mille cent quarante-cinq députés de l’Assemblée constituante siégeaient quelques curés (huit pour être précis), mais aucun qui ne vienne de la paroisse de Bray-sur-Somme contrairement à ce qu’une rumeur persistante a longtemps voulu laisser penser.
Pour faire sa tambouille expressive, le langage suranné va parfois chercher plus loin qu’au fond du jardin, dans les tréfonds de l’histoire, réelle ou romancée.
Le largonji des louchébems provenant de chez les bouchers Parisiens et Lyonnais, la classe bourgeoise ne pouvait en faire usage en ces temps où la lutte des dites classes faisait encore se lever les damnés de la terre, les forçats de la faim, ces travailleurs isolés qui pensaient gagner à se grouper (mais ceci est une autre histoire).
Ça aurait fait mauvais genre.
Il nous faut bien admettre qu’avec ce Chinois dont il était affublé depuis la nuit des temps¹, le verbe polir en a bavé des ronds de chapeau pour se refaire une place dans la langue de tous les jours.
On ne quitte pas d’un claquement de doigt des siècles d’allusion onaniste.
Il est rare que les savants s’affrontent aussi violemment sur la question du sens d’une expression surannée que ce qu’ils ont pu le faire dans la cas de faire réchauffer le potage.
Lorsqu’elle envisage de se faire passer pour savante, la langue surannée use d’un truc vieux comme le monde : introduire dans ses expressions une figure ancienne dont le nom résonne comme un fidéjusseur.