[ʃik] (YES !)
Voici quelques jours, on m’interpellait sur le caractère suranné ou non de l’interjection chic !. Il s’avère que la question se justifie pleinement et qu’elle mérite réflexion. Chic est-il réellement suranné ?
Bien sûr, comparé aux modernes « grave » voire « veugra » ou « trop », au tendance* « oklm », chic ! en impose. Mais être poussé par les plus jeunes ne suffit pas à créer du suranné. La maturation, de préférence en papier bible et consorts, est toute aussi fondamentale dans ce processus merveilleux qui amène au suprême. Or, après moult recherches effectuées selon de rigoureux processus scientifiques, chic ! ne semble pas avoir évolué depuis « Martine à la campagne » et « Oui-oui et son ballon rouge ».
Peu de références au final même si, j’en conviens, Martine flirte avec notre sujet. Le comité d’experts que j’ai l’honneur de présider allait conclure, mais un peu vite, au rejet du statut quand les fantômes de Nile Rodgers et Bernard Edwards se rappelèrent à nos esgourdes (on avait dû se caler sur Radio Nostalgie ou peut-être était-ce un message venu de l’au-delà).
Mais c’est bien sûr ! 1978 ! Freak out, le Freak c’est chic ! New York… Le Studio 54… Un univers suintant de suranné qui surgit emportant avec lui les affres du débat. Et chic de gagner ce faisant ses galons dans le cadre exclusif de « le Freak c’est chic !« . C’est un bon début.
Je vous laisse j’ai la fièvre du samedi soir qui me reprend.