Dire que certains confondent l’allégorie avec l’allitération, l’anacoluthe, l’anacyclique, l’anagramme, l’anaphore, l’antiphrase, l’antithèse et l’assonance parce que toutes commencent par un a. Qu’est-ce que ça sera si l’on cause d’acrostiche, d’anadiplose, d’antanaclase ou d’antimétabole !
Pour peu on n’oserait ni calembour, comparaison ou contrepèterie, des fois qu’ils y voient ellipse, euphémisme, énallage, épanadiplose, épanalepse, épenthèse, épiphore ou explétion mal à propos.
Enfin, tant que l’antonomase, l’aphérèse, l’apocope, l’apostrophe, l’astéisme, l’asyndète, l’hendiadys, l’hyperbate, l’hypotaxe et l’hypotypose demeurent des figures pratiquées, c’est bien là l’essentiel.
Le plus grand paradoxe serait que parallélisme, parataxe, périphrase, personnification et pléonasme soient embrouillés. Cela nous ferait un beau sac de nœuds pour peu que polyptote, polysyndète, prétérition, prolepse et prosopopée ne s’invitent à la fête.