[ɡuʁɡɑ̃din] (n. fém. COQUI.)
Gourgandine est un univers mielleux et libidineux à souhait à lui seul.
Ce mot délicieux porte en trois syllabes bien léchées un parfum d’alcôve et d’encens, un je-ne-sais-quoi de rideaux théâtraux et de soie sensuelle. La gourgandine ne se croise plus de jours, ou dans quelque recoin au secret bien gardé.
Elle est rare et précieuse, tout comme son expression qu’on ne trouve plus guère que dans les commentaires éclairés d’esthètes amateurs du XVIIᵉ siècle ou de lecteurs assidus d’Honoré de Balzac, mais l’époque est à Marc Lévy pas à Balzac. Non vraiment, gourgandine n’est plus d’époque. C’est bien dommage.