[maʁeʃose] (n. com. POL.)
GIGN, RAID, CRS, GIPN, BRI, les acronymes du XXᵉ siècle ont rendu la Maréchaussée des plus surannées.
Et c’est bien dommage.
Désormais l’appellation vaut grand uniforme et moustache recourbée, couvre-chef à plume et arquebuse, plus qu’il n’en faut pour appeler à sourire et à un conséquent manque d’autorité. Manquerait plus qu’un roulement de « rrrrrr » et le compte est bon. Enquiquinant vous en conviendrez en cas d’interpellation de contrevenant sur la voie publique.
Maréchaussée est tombée au champ d’honneur de la bataille que la langue française mène avec les réalités de son époque, par exemple celle où l’exercice de la force publique est devenu avant tout celui de la force létale.
Le temps n’est plus aux circonvolutions, à la négociation voire à l’arrangement. Efficacité ne rime pas avec Maréchaussée la surannée.