[maʁivodaːʒ] (néo. OLÉ.)
La légèreté prosélyte du marivaudage ne rencontre guère plus qu’un vague succès d’estime en ces jours troublés par la farouche volonté d’être quelqu’un (de bien ou pas), la puissance des forces obscurantistes et l’abandon des vestiges du passé (sauf les certifiés « vintage »).
Et pourtant marivaudage recèle un petit monde bien agréable, nous parlant de l’amour d’un ton badin, le meilleur qui soit en l’occurrence pour s’assurer de lui survivre. Pourquoi diantre bafouer ce si gentil marivaudage ? Dentelles, perruques et poudres, cache-cache dans les lauriers du parc, bougies et parfums d’ambre, n’étaient-ils pas délicieux ?