Je me rends compte que le concept de surannéité tel que défini en 1602 par l’Assemblée Constituante de la Langue française est complexe à assimiler dans toute sa subtilité. Afin de permettre au plus grand nombre de mes lecteurs d’accéder aux faveurs du langage suranné, je publie ici une synthèse schématique de la fameuse théorie « o tempora, o mores » développée en 1962 par le MIT¹ qui en reprend l’essentiel. Cette courbe² nous montre les différentes phases de vie orale et écrite d’un mot depuis son accession au langage courant jusqu’au déclin du comment que tu causes toi, en passant par son apogée surannée.