[ʁuflakɛt] (n. masc. POIL.)
Bien évidemment, la mode de la rouflaquette date d’antan. Je la dirais très IIIᵉ République mais on peut en discuter, je suis un mec ouvert.
Sont-ce ses syllabes ronflantes et légères à la fois qui lui confèrent ce statut particulier (je veux dire son statut fin de siècle) ? Ou sa phonétique finale et ridicule ?
Je redonnerai ici la règle qui veut que « tout mot terminant en -ette est considéré comme ridicule quel que soit le sujet auquel il s’applique ». Malgré de nombreuses interrogations je ne saurai exposer ce qui permet à rouflaquettes de figurer en ce noble Panthéon des mots délicieusement surannés.
Et si c’était tout simplement sa représentation, cet accroche-cœur chevelu oscillant entre excuse d’exister et revendication androgyne ?
Oh là, mais j’en vois certains qui se cabrent !
Mais oui l’ami, confondant que vous êtes, rouflaquette n’est pas favori, qui lui n’est pas apte à entrer parmi nous, même s’il frappe à la porte; non, favori demeure pour l’instant cantonné au ringard mais il ne tient qu’à lui de basculer du côté suranné.
Quoi que, des rouflaquettes et des favoris c’est pas un peu too much ?