[tyʁpityd] (n. fém. LAI.)
Dans mon imagination romanesque, turpitudes ne m’apparaît pas dans toute l’ignominie que sa définition pourtant décrit. Non, je la vois comme l’aboutissement d’une fatalité plus que comme un comportement honni. Son pointu « pitu » ? Je ne sais; turpitudes m’est presque sympathique parce qu’elle traîne de la fange, de l’obscur, du subi, de l’échine courbée, du joug.
Passons donc sur ces errements qui nous font faire fausse route pour en venir au sujet : turpitudes est surannée, je le dis. Que oui mon ami ! Turpitudes devrait encombrer les colonnes des journaux, faire la Une ou au moins les gros titres, mais non, rien, pas une apparition ou si peu. Puisqu’elle est action et pensée basse et honteuse, elle devrait régner en maître dans le langages des matamore de plateaux télé, des spécialistes en tout et observateurs aguerris. Mais las, toujours rien. Elle est donc bien surannée.