[ɛ̃ pəti kɔʁdjal] (gr. n. BOISS.)
Bien-pensance aidant, le petit cordial ne s’offre plus.
Peut-être sent-il trop la Gauloise ou la Gitane maïs, le zinc et la convivialité à papa. Mais force est de constater qu’il n’est plus guère cité en ouverture d’agapes amicales impromptues.
« Jeannot, mets-nous un p’tit cordial » reste cantonné à Un singe en hiver, ce qui est éminemment sympathique et terriblement suranné.
Je ne reprocherai pas ici à une époque de vouloir repousser la consommation de ses drogues légales, loin de moi cette idée. Je lui ferai juste remarquer que le petit cordial aurait pu conserver toutes ses qualités en se parant des vertus de la modernité.